Ce numéro est le fruit de la collaboration de deux jeunes femmes, l’une étant affiliée au CTA et l’autre à l’ACP YPN. Il est consacré aux trois catégories de femmes que nous avons identifiées : les « facilitatrices », les « utilisatrices » et les « femmes à la tête d’entreprises dans le secteur des TIC ».
Dans ce numéro
Combler le gap entre les femmes et l’agriculture digitale
La présence des femmes dans l’agriculture est une réalité statistique. Les études montrent qu’elles représentent aujourd’hui 40 % de la main-d’œuvre du secteur dans les pays ACP. Bien que leur contribution soit essentielle au développement de l’économie rurale et de la numérisation, l’écart entre les sexes continue à se creuser sur les TIC. Les agricultrices éprouvent des difficultés à accéder à l’information, aux produits et services financiers ainsi qu’aux marchés. De plus, elles sont souvent tenues à l’écart de l’élaboration des politiques.
mAgri et la femme à la base de l’innovation
par Naledi Magowe
Brastorne Enterprises, entreprise possédée par des jeunes et dirigée par des femmes, travaille au développement de solutions efficaces et adaptées pour le marché africain. Son objectif est d’offrir l’équité des chances aux communautés rurales et mal desservies. La cofondatrice, Naledi Magowe, très impliquée dans la réduction de la fracture numérique en milieu rural, a gagné une reconnaissance internationale grâce à son projet mAgri et sa première place au concours Pitch AgriHack du CTA en 2016.
Des femmes aux commandes de drones : faire de l’exception une norme en Tanzanie
par Rose Funja
Une jeune femme africaine prospère et développe son activité dans le domaine des drones et de la science des données (domaine à prédominance masculine). Rose Funja œuvre à la promotion de la participation des jeunes femmes aux STEM.
Au carrefour du genre et des données ouvertes
par Ana Brandusescu
Les données ouvertes sont des données accessibles à tous, utilisées et partagées par tout le monde. Un meilleur accès aux données ouvertes peut aider les populations à façonner un avenir durable, à l’aide de solutions fondées sur des données probantes, tout en contribuant à une prise de décisions plus transparente. Pour exploiter le potentiel des données ouvertes, tout le monde doit pouvoir y accéder et les utiliser. Apprenez-en plus sur l’enquête de la Web Foundation pour savoir si les Africaines profitent aussi des données ouvertes.
Développer l'agroécologie et des solutions durables basées sur les TIC
Ezinne Merianchris Emeana chercheure à l’université de Coventry, a expliqué comment l’application SmartAgroecology encourage le partage des connaissances et des compétences agro-écologiques entre les agricultrices et les agents de vulgarisation au Nigéria dans le but de les aider à atteindre une production et une subsistance durables.
Le numérique, une opportunité pour relever les défis aux Samoa
par Gillian Stewart
Gillian Stewart de WIBDI, explique comment l’organisation utilise les TIC pour soutenir un groupe de producteurs biologiques (agriculture familiale) du Samoa qui génèrent des revenus et de l’épargne grâce à la production.
Le mariage entre agriculture numérique et tourisme, un tremplin pour les agricultrices de Sainte-Lucie
par Keithlin Caroo
Keithlin Caroo est la fondatrice de l’association à but non lucratif Helen’s Daughters, basée à Sainte-Lucie. Le projet a vu le jour en 2006 après avoir été récompensé par le programme Empower Women Champions for Change de l’Organisation des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des Femmes (ou ONU Femmes).
Donner aux agricultrices les moyens d’accéder à l’information pour s'émanciper
par Dorothy Okello
En reconnaissant que les agriculteurs ougandais n’ont pas pleinement adopté les TIC, en particulier les femmes, WOUGNET s’emploie à mettre au point des approches sexospécifiques pour faciliter l’accès à des informations agricoles pertinentes et actualisées et à des outils numériques.
Leadership féminin à la tête de l’Organisation panafricaine des agriculteurs : stratégie intégrée de développement rural
par Fatma Ben Rejeb
Fatma Ben Rejeb est la CEO de l’Organisation panafricaine des agriculteurs (PAFO). La PAFO est un réseau d’organisations paysannes de tout le continent africain, qui vise à améliorer la communication, la collaboration et le partage d’informations/de connaissances entre les parties prenantes. Elle est la première organisation paysanne à l’échelle du continent et constitue un instrument important pour associer directement les agriculteurs au programme africain de croissance et de développement.
La présence des femmes dans l’agriculture est une réalité statistique. En effet, les études démontrent qu’elles représentent aujourd’hui 40 % de la main-d’œuvre du secteur dans les pays ACP. Cependant, bien que leur contribution soit essentielle au développement de l’économie rurale et de la numérisation, l’écart entre les sexes continue de se creuser dans les TIC (Technologies de l’information et de la communication).